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Het cort begryp der XII boecken Olympiados (1579)

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Genre

poëzie

Subgenre

gedichten / dichtbundel


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Het cort begryp der XII boecken Olympiados

(1579)–Jan van der Noot–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[Folio B1v]
[fol. B1v]

Argvment de ce present livre.

LE Poëte inuoque les Muses auecques fort bonne & tres belle eloquence.

Le Poëte commençant son Liure, que les Muses luy dictent, dict qu'en sommeillant, Mercure luy monstre l'Idée de sa Dame Olympia, par luy tres desirée: luy annonçant de par Iupiter, qu'vn jour il l'aura. Apres il dict que cincq Damoiselles le trouuent & le conduisent à chercher sa Dame.

Il l'a cherché au Iardin de Madame Hedone, laquelle le flatte pour le tenir aupres d'elle, ce qu'il ne faict, ains sortant de la, il entre au Chasteau du Dieu Plutus, lequel aussi le conseille de se rendre en son seruice, ce que le Poëte aussi luy refuse: Et en sortant du Chasteau, les deux filles de Plutus accompaignent le Poëte. Apres il entre au Palais de la Princesse. Laquelle aussi met toute peine pour le persuader de se vouloir la tenir en gloire & triumphe: mais par l'aduertissement & le bon conseil de ses compaignes, il sort aussi de la, pour aller chercher & trouuer sa Dame Olympia, & apres la Roine Telosie. Mais deuant que partir, pensant auoir rencontré sa Dame Olympia, il l'epousa, par le conseil de sa Thelemie, outre le bon-gré de ses autres guides, Mais il fut bien abusé: car c'estoit vne des filles de ce palais, apellé Kosmica, directement à Madame Olympia contraire, dont fort mary, il sort de la.

Le Poëte estant sorty desdictes places, voit la Dame dont Mercure luy auoit parlé, descrit sa beauté et sa bonne grace.

Il est mené par la beauté de sa Dame au iardin d'Amour, lequel il voit sur vn char triomphant en pompe magnifique.

Suiuant le char de Cupido, il le voit descendre deuant vn beau Theatre, au milieu duquel sourd la doulce et claire fontaine de la belle Venus, qui vient parler au Poëte, luy conseillant de perseuerer en amour, en l'asseurant que l'issue en sera bonne.

Le Poëte voiant partir sa Dame, emmenant auec elle son coeur captif, la suit de loin, et ne la pouuant attaindre, luy dict auec grande eloquence à Dieu.

Voiant sa Dame de retour, ils s'addresse tout ioyeux à elle, luy redemandant son coeur, ou qu'elle luy rende le sien, veu que sans coeur il ne peult viure.

Voiant sa Dame en vn iardin, il contemple ses vertus, sa beauté et sa tresbonne grace, lesquelles luy redoublent son amoreux martyre.

Il est mené par les vertus de sa Dame au Temple d'Arete, qui le reçoit benignement, luy donnant plusieurs bons enseignemens.

Voiant sa Dame iouer d'vn' Luth dedans vn pré verdoiant, il est tant rauy de l'harmonie de ses doulces chansons, & de sa beauté, que Erato le meine sur les montaignes d'Elicon & Parnasse, aupres dè Phoebus & ses soeurs, qui le lauent, & l'abbreuuent de l'eau de leur fontaine, nommée Ipocrene, dont il deuient Poëte.

Phoebus embrasse le Poëte doulcement, aussi font les Soeurs, luy inspirant l'Entusiasme & l'Esprit Poëtique.

Partant le Poëte de là, il ioüe si bien aux cham Elisee entre les autres Poëtes, qu'il reçoit de Phoebus couronne de Laurier: de Venus (par les trois Charites) couronne de Mirte: de Minerue, couronne d'Oliuier: & de Bachus, couronne de Lierre.

[Folio B2r]
[fol. B2r]

Le Poëte parlant à loisir à sa Dame, ne sçachant comprendre d'ou tant de vertus procedent. Dont Logistique luy dict, qu'elles procedent du grand Dieu des merueilles, qui est tout bon, tot beau & tout puissant.

Le Poëte desirant de paruenir à la cognoissance & alliance d'iceluy Dieu, est conduict par ses Damoiselles pres d'vne vertueuse Matrone, dicte Theude, accompaignée de quelques deuotes pucelles, comme Pistis, Elpis, & autres. Ceste Theude luy monstre l'estroicte voye, qui semble fort difficille à passer, à cause des Rochers & Ronces: mais quiconque passera par icelle de bon coeur & seruent courage, il trouuera (dict elle) le repos eternel.

Le Poëte bien armé de toutes armes necessaires, dont les chambrieres de Theude predicte l'ont suffisamment accommodé, se met au chemin, ou il combat vaillamment contre le Monde, la Chair & le Diable, & tous leurs adherents, & tous vices figurez par diuerses especes de bestes.

Le Poëte aiant obtenu victoire par la grace de Dieu, il luy conuient combatre contre l'execrable monstre dict Ptochia: mais Mercure, Spoude & Argasie luy faisant fauorable assistence, sont venir à secours Chrysea & Argirea, filles du Dieu Plutuss, menans auec elles plusieurs Nymphes portantes cornes d'abondance: & Satyres, portans des bons Vins, dont Ptochia s'enfuit.

Le Poëte aiant passé tant d'estroicts, entre en beaux champs, où sa Dame sortant d'vn bois de Cedres, Datiers, Myrtes & Lauriers, luy vient au deuant, accompagnée des Dieux et Déesses, ou l'accord Nuptial fut faict, et la feste celebrée au plus beau de la place, ou furent tenuz propos dignes d'eternelle memoire, lesquelles on verra lors quelon Olympiade, contenant douze Liures, sera mis par l'imprimerie en lumiere: qui se sera bien tost, moiennant la grace de Dieu. En outre amis Lecteurs tant Romains que François vous veux bien tenir pour aduerti. Que le Poëte est nay & nourry Brabançon, n'ayant oncques eu maistre, ny homme viuant, qui l'ait enseigné en langue aucune. Et si a il toutes-fois tant diuinement & Poëtiquement escrit en sa langue Brabançonne (laquelle en douceur, antiquité, grace, richesse et abondance des motz, surpasse toute autre langue) qu'il est, (& à bon droit,) tenu pour le premier Poëte en ycelle. Sans auoireu (dis-je) autre maistre que le vray Entusiasme son bon Esprit, & sa bonne nature, qui sont le bon, & vray Poëte, lesquels l'enseignent si bien, qu'il s'ose aussi (pour monstrer la gaillardise de son Esprit) faire entendre aux estrangerz en leur propres langages, mesmes par vers bien-mesurez. Comme entre autres langages vous pouez veoir en la vostre, par ce present Liure, lequel apres l'auoir composé en son Brabançon, l'a luy mesme aussi mis en vostre François, pour par ce moien (d'vne honneste priuauté & gentille audace) monstrer le bon coeur qu'il porteaux gentils Esprits de France, ausquels, il prie le vouloir tenir pour excusé, s'il se trouue aucunefois quelque rime non trop-riche, ou quelque menue faute en l'Ortographie.


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