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Les ailes rouges de la guerre (1916)

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Genre

poëzie

Subgenre

gedichten / dichtbundel


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Les ailes rouges de la guerre

(1916)–Emile Verhaeren–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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Hopitaux

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[p. 141]

Hopitaux

I
 
O femmes dont les mains sont belles,
 
Vous dédiez, par charité,
 
Leur sûre et tranquille bonté
 
Au soin quotidien des blessures mortelles.
 
 
 
Ceux dont les traits se sont pâlis
 
Sous la souffrance coutumière
 
Les voient agir dans la lumière,
 
Quand vous venez, au soir tombant, garder leurs lits.
 
 
[pagina 142]
[p. 142]
 
Leur âme en devient résignée,
 
Si douce en est la vision,
 
Lorsque vous frôle un lent rayon
 
Au long des murs où les couches sont alignées.
 
 
 
Le médicament fade et froid
 
Et même la tasse où se fanent
 
Les quatre fleurs d'une tisane
 
Se dore à la clarté qu'y rassemblent vos doigts.
 
 
 
Tout s'embellit et se rehausse;
 
Et néanmoins la mort est là
 
Qui rôde et regarde déjà
 
A travers les carreaux vers le terrain des fosses.
 
 
 
O le tragique et lumineux hôpital blanc
 
Assis en des jardins dont les rosiers dolents
 
Confient aux vents qui passent
 
Les parfums délicats de leurs floraisons lasses,
 
En quelle heure d'émoi, de crainte et de menace
 
Vous ai-je visité avec mon coeur tremblant?
[pagina 143]
[p. 143]
II
 
Les dalles des couloirs luisaient comme à l'église;
 
Un ordre immaculé s'établissait partout;
 
Les angles dessinaient leur netteté précise,
 
Et les murs s'allongeaient et s'enfuyaient jusqu'où?
 
 
 
Des malades traînaient aux bancs des réfectoires,
 
Puis en gagnaient le seuil et causaient sous l'auvent;
 
Des linges longs étaient pliés en des armoires,
 
Gardant l'odeur encor des prés et des grands vents.
 
 
 
Un Christ aux larges bras, un grand Christ d'espérance
 
Semblait sortir de l'ombre et planer sur les maux;
 
Dans un coin se carraient les tables de souffrance
 
Et des instruments clairs brillaient sur des plateaux.
 
 
 
Le soleil éveillait ses prismes en des verres;
 
Les scalpels attendaient rangés et acérés;
 
De tristes corps passaient prostrés sur des civières,
 
Avec leurs pauvres yeux souffrants et chavirés.
 
 
[pagina 144]
[p. 144]
 
Dans les salles où l'on mourait, des fleurs fragiles
 
Vers les derniers regards des blessés se tendaient,
 
A l'heure où s'entouraient de paravents mobiles
 
Les râles précurseurs que la mort entendait.
[pagina 145]
[p. 145]
III
 
O sainte vision des misères humaines,
 
Avec quelle angoissante et pathétique ardeur
 
Comme on étend les plis retombants d'un suaire
 
Je vous ai descendue à l'entour de mon coeur!
 
 
 
Je vis en votre deuil et je désire y vivre
 
Pour mieux aimer tous ceux qui sont plus hauts que moi
 
Par le courage intense et clair qui les enivre
 
Et par la fin sublime à laquelle ils ont droit.
 
 
 
Qu'ils succombent là-bas sur des champs de bataille,
 
Ou bien, un soir, sur des lits d'hôpitaux,
 
Leur grandeur est pareille et la France leur taille
 
Un semblable linceul en de mêmes drapeaux.
 
 
 
Et puis les endort tous en sa terre éternelle
 
Et, pour qu'ils soient gardés et les nuits et les jours,
 
Elle appelle sa soeur, la Gloire, à son secours,
 
La Gloire ardente, et dont, aussi, les mains sont belles.

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