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Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques (1881)

Informatie terzijde

Titelpagina van Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques
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Editeur

Victor Bouton



Genre

poëzie
non-fictie

Subgenre

gedichten / dichtbundel
non-fictie/naslagwerken (alg.)
non-fictie/geschiedenis-archeologie
vertaling: Nederlands / Frans


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques

(1881)– Gelre (heraut)–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 185]
[p. 185]

Rutgher Raets

Si je l'oubliais, je m'oublierais moi-même, le Chevalier bon et fidéle qui a fait mainte expédition avec des actes de bravoure, dont sa louange reste nouvelle. Bien que les vers aient à présent son corps, on entend l'homme brave et la femme chaste le regretter. Il était plein de vertus réelles. Aussi en a-t-il, depuis son enfance, reçu le tribut de l'honneur.

Cependant on cite trois dames à qui il est resté dévoué. Elles pleureront le Chevalier digne d eloges, encore après trente ans, ouvertement et en secret. La première femme que je mentions, résiste à la force et à la violence, et on l'appelle Humilité; elle conduit le Chevalier par la bride, car elle est racine et arbre d'abondantes vertus. Je pense que, dans quelque pays qu'il se trouvât, il n'oublia jamais qu'il était enchainé a l'honneur. C'est ce que reconnaissent hommes et femmes qui ont connu la vie du Chevalier infatigable.

La deuxième femme s'appelle Bienveillance. Il possédait d'elle le véritable art d'honorer volontiers les gens, de mettre les autres en avant, et de dire des paroles bienveillantes; ce qui rehaussait son éloge. J'ai souvent entendu dire, depuis mon enfance, que quiconque honore autrui s'honore soi-même,

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[p. 186]

qu'il en retire profit et qu'il augmente lui-même son honneur.

La troisième femme s'appelle Vertu. Celle-ci l'avait élevé depuis sa tendre jeunesse, comme une mère; elle l'avait en sa puissance, de sorte qu'il marcha toujours dans le droit chemin. Comme on dirige le vaisseau par le gouvernail partout où l'on veut naviguer, ainsi il se gouvernait dans les flots de la vertu. 11 portait le chapeau de l'honneur et avait par là l'affection des gens.

Raconter ses chevauchées et réveiller ses bonnes actions, je ne le puis mallieureusement pas de visu; mais je puis en parler d'ouï-dire. Il avait été en maint pays: je l'ai entendu dire publiquement. Il avait manié les armes pendant quarantetrois ans; il avait fortement recherché des aventures, qu'il désirait de tout son coeur, et il avait évité toute mauvaise action.

On vit le héros dans Ia bataille de Montcassel près du roi de France, où maints Flamands versèrent leur sang par leur excès de fierté. On l'y vit se battre vaillamment. On le vit à Vollenhove, comme l'attestent les chevaliers, où maint Frison perdit la vie. On le vit là dans les rangs des braves, dans la rude bataille, et l'on s'y apercut de sa présence.

Depuis, il avait voyagé avec ardeur et longtemps cherché des aventures. Il visita souvent la Prusse et la Livonie, le Chevalier de bonne renommée. Entre Heilingenaa et Hasenpoth, le Chevalier fut en grand danger de la part des païens, sur le rivage. En cette circonstance, les hommes et les chevaux furent fort maltraités. Ils furent forcés de se battre, je puis le dire sans crainte.

Il fut aussi, dans l'espace d'un an, deux fois au Saint Sépulcre et à la Vierge Sainte Catherine, où il racheta sa personne de son propre bien; la seconde fois, son gage fut libéré par le noble comte de Hollande, qui fut tué en Frise.

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[p. 187]

On le vit depuis devant Utrecht, où était campé un comte de Hollande avec une grande armée.

Après cela il combattit à Créci, où périrent un grand nombre de nobles seigneurs par amour de l'honneur. Là répandit son noble sang le bon roi de Bohême et beaucoup de grands seigneurs: des ducs, des comtes et des feudataires, que je ne puis tous nommer. Que Dieu ait leur ậme!

A Tournai, au-dessus de la Hesbaye, on put voir ce Chevalier, lorsque Liege [Lutge], et Huy furent perdus; le héros y fut blessé lui-même. Cela peut être publié.

Entre la Prusse et la Hollande il lui arriva une aventure; c'était sur mer; son vaisseau flottait à la grậce de Dieu: on ne pouvait le contenir; le mật du navire se brisa, et il resta un jour et demi et une nuit lié sur le chậteau; mais Dieu le sauva. De la Hollande on vit le Chevalier, en l'autre demi-journée, sous les armes, en Lithuanie, devant le chậteau de Wielun, où il était, à cette époque, au service de Notre-Dame.

On le vit depuis devant Nyenvelt, où le duc Guillaume était campé avec maint vaillant homme. Il se rendit ensuite auprès du roi de France; il resta trois étés au siège de Saint-Jean, où il y eut beaucoup d'aventures. Il combattit vaillamment dans le vaste pays de Gascogne, en Normandie et en Saintonge.

Lorsque la Mothe fut emportée, il fut trés brave dans l'assaut; il en eut honneur et profit: sa bannière y entra la première; ce dont maint homme d'armes fut irrité. Le Chevalier sans reproche fut aussi devant Miermande, du côté des Français, lorsqu'on voulut toujours se battre avec les Anglais. On resta trois jours en ordre de bataille.

Ensuite il fut dans la bataille de Poitiers avec une ardeur virile, où fut défait le roi Jean, que l'on appelle de France. On y vit combattre furieusement; on y entendit maint rude coup, cela est connu des braves. Le Chevalier audacieux

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[p. 188]

fut blessé et fait prisonnier. Au grand chagrin de beaucoup des siens, il y resta prisonnier avec la Noblesse de sang.

Le bon Chevalier, aux moeurs courtoises, a voyagé et chevauché trente-deux hivers en Prusse, trois étés en Livonie. Le héros y devint renommé dans de rudes expéditions. Ainsi les chevaliers devraient combattre les ennemis de Dieu, protéger les veuves et les orphelins.

Voyez maintenant, hommes et femmes, si le Chevalier a ou non fatigué son corps. On trouve encore maint homme qui envie à autrui le bien qui lui arrive; on dit mainte parole diffamante, on tire mainte flèche sur les gens; il est chagrinant que cela se fait par envie.

Le Chevalier est resté de trés bon coeur auprès de la couronne de France et lui est resté très fidèle; il y est mort. Sa fidèle et vertueuse épouse le pleure, dans la douleur et le deuil. Ainsi fait maint homme qui lui envie sa mort, à cause de sa grande humilité, de ses bienfaits, de ses nombreuses vertus qu'il eut depuis son jeune ậge.

Je pense que des deux côtés il n'a été pleuré depuis longtemgs un si parfait chevalier, que ce brave et bon Chevalier lorsqu'il versa son noble sang. Il succomba à Aerden, en l'an de Notre-Seigneur lorsqu'on écrivit 1369.

Noble couleur de sable [tsabel vaer], ou t'apercevrai-je? Tu es bien éloigné de moi. Dans toi était posée une croix transversale, richement ornée, une croix d'or précieuse: je ne crois pas qu'il y en ait de plus riche. Combien cela me chagrine! elle fut souvent signalée avec honneur. Quand elle perdra sa couleur en pendant au mur, ce sera chose déplorable aux yeux de Dieu. Elle guidait bien le bon Chevalier, qui était préservé de la honte. La vérité doit être dite.

Tête de boeuf de diamant, tu as souvent souffert des fatigues dans tes cornes d'or. Tu es placée sur la tète. II est mort, le

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[p. 189]

précieux trésor qui devait te porter. Prions Dieu par son humilité. Rutger Raets, le bon Chevalier, est mort. Que son ậme soit consolée et soulagée de toutes souffrances, que Dieu soit avec elle!

C'était l'homme le plus courtois; c'est ce que reconnaissent au loin hommes et femmes. Que Dieu lui donne donc la récompense éternelle! Qu'il puisse trouver grậce en haut dans le trône supérieur! Amen.

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[p. 190]

Notes héraldiques

Roger de Raets se trouve ci-après, dans l'Armorial, parmi les feudataires de l'évêché de Cologne, aux planches VI et CXIX. Il porte: de sable à la croix pleine d'or. Le heaume d'argent taré de deux tiers et pour cimier une tête et col de buffle, formant une capeline à deux pentes tout de sable, sourcillée et accornée d'or, lampassée de gueules, les nazeaux, les paupières et les oreilles sanglantes, la lumière d'argent; et, comme on le verra à la planche CXIX, le buffle était aussi denté d'argent.

Dans la description qu'il en fait ici en vers, Gelre se sert d'expressions symboliques. Noble couleur de sable [tsabel vaer], quand te verrai-je? Tu t'es tout à fait éloignée de mes yeux. En toi se trouvait une croix pleine transversale, qui traversait l'écu, entière, pleinement et richement ornée, parce qu'elle était d'or et que la couleur d'or veut dire richesse.

Le cimier est blasonné de la même manière: Tête de boeuf faite de diamant, c'est-à-dire de sable, de noir: c'est du charbon que se tire le diamant. Tu as enduré des peines, parce que le sable, le noir signifie douleur et tristesse; tu avais les cornes d'or, et tu étais placé sur sa tête, et c'est bien la position de ce cimier posé sur la tête, sur le heaume naturellement, comme un chapeau, comme un bonnet, une capeline ou un chaperon.

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[p. 191]

Remarques

Vers 1, au lieu de: vergessen, lisez: vergesse.

Vers 4, 5, 168 et 222, les mots daet, haet, hues, hueft, doivent avoir un accent.

Vers 52, au lieu de: had der, lisez: had he der.

Vers 53 et 54, tsertreke et erwecke, lisez: tsertrecken, erwecken.

Vers 60, au lieu de: inde, lisez: ind.

Vers 82, geure, c'est-à-dire: gehure.

Vers 83, Tuisschen die heilich a ind hazen voet, lisez: Tuisschen Heilinga, auj. Heilingenaa ind Hazenpoth.

Vers 83, au lieu de: voet, lisez: pooet.

Vers 85, au lieu de: often, lisez: opten.

Vers 105, au lieu de: kuninc, lisez: kunninc.

Vers 107, au lieu de: hertsochen, lisez: hertsoghen.

Vers 117, au lieu de: Wirt, lisez: Wart.

Vers 125, au lieu de: Doch op, lisez: Doch so.

Vers 131, au lieu de: Dienst van onser, lisez: Dienst onser.

Vers 152, au lieu de: waert, lisez: paert.

Vers 154, au lieu de: ynghelsscher, lisez: yngelsschen.

Vers 158, au lieu de: kuninck, lisez: kunninck.

Vers 165, au lieu de: meenlichen, lisez: menlichen.

Vers 175, au lieu de: Goods, lisez; Goeds.

Vers 199, au lieu de: paert, lisez: vaert.

Vers 215, au lieu de: dures, c'est: dwers.

Vers 218, au lieu de: verblicken, lisez: verblichen.

Vers 237, au lieu de: Wut, lisez: Wiit.

[pagina 192]
[p. 192]


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