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Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques (1881)

Informatie terzijde

Titelpagina van Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques
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Editeur

Victor Bouton



Genre

poëzie
non-fictie

Subgenre

gedichten / dichtbundel
non-fictie/naslagwerken (alg.)
non-fictie/geschiedenis-archeologie
vertaling: Nederlands / Frans


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques

(1881)– Gelre (heraut)–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[p. 223]

Rudolphe de Nidou

Je vins devant un cloître, où j'appris, de vrai, qu'il y avait une réunion de Dames; j'y entrai et voulus voir si quelqu'un m'y reconnaissait. Une noble Damoiselle m'y nomma et me demanda d'oü je venais, si j'avais appris quelque bonne nouvelle dans quelque pays. Je lui dis que j'étais envoyé et le message que je portais. Alors elle m'ordonna de lui décrire un Chevalier magnanime, dont les armes firent souvent couler le sang.

Elle dit: Que cela ne vous ennuie pas de publier sa louange ou de rechercher ses exploits, vous pourrez raconter des merveilles de lui. Il sait percer et briser courageusement les rangs des ennemis. Il a passé la mer et fut en Grèce, en Prusse et en Espagne. Il a, par les armes, fait de grandes actions dans I'Empire d'Allemagne. Son courage a résisté a la bravoure en mainte lieure anxieuse. Il est l'aide et le grand soutien de ses amis; il les assiste dans la détresse. Il accable ses ennemis. Il en triomphe souvent par sa vaillance, ses armes répandent leur sang, et il les met souvent dans de grandes anxiétés.

Ses armes sont de gueules, rouges; un pal les traverse tout de long chevronné de sable et d'or. Observe maintenant le

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[p. 224]

heaume. Un mantelet de couleur rouge semblable à la bannière et à lecu. Au-dessus se trouve une image, comme une tête de femme, qui est souvent raise en pièces par les armes, et ne reste pas non brisée; partout où l'on monte à l'assaut ou se bat, il fait peu de cas des menaces de l'ennemi, le Comte Rudolphe de Nydou. Nydou! Nydou! est son cri, on l'y reconnaitra.



illustratie

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[p. 225]

Note héraldique

Il y a, disent les géographes, une jolie petite ville de Suisse qui s'appelle Nidau ou Nidou, avec un beau chậteau, sur le lac de Bienne, à six lieues de Berne. Il y a aussi Nideck, au pays de Juliers, sur la Roёr. Il y a encore un chäteau de ce nom dans le Brunswic-Lunebourg.

Consultons les historiens. Il y a, dit Froissart, un comte de Nido ou Nide qui assiste à la bataille de Poitiers, 1356, entre le comte de Saarbruck et le comte Jean de Nassau, les amis de la France. ‘Faut-il, dit M. Kervyn, lire Nidda ou Nidau? Le comté de Nied, Nidda, est un petit pays de la Hesse, qui touche aux comtés de Solms et d'Isenbourg; mais le dernier comte de Nied était mort en 1329. Restent les comtes de Nidau. Le comte Hartman de Nidau était prévót de Soleure en 133o. Le comte Rodolphe de Nidau fut tué à la bataille de Laufen, en 133g; il laissait un fils, aussi nommé Rodolphe, qui vécut jusqu'en 1374. Nidau est une petite ville au bord du lac de Brienne.’

C'est toute une confusion. Ce qu'il y a de certain, c'est que le héros de Gelre et de Froissard, Rodolphe de Nidou, est répété par Gelre même dans son Armorial, - comte de Nidou -, parmi les feudataires de Saxe. Cela explique que le père, Rodolphe, était à Laufen en 1339,et que fils, aussi Rodolphe, était à wPoitiers en 1356. C'est par les armoiries qu'on peut résoudre la question des géographes et des historiens.

Une Dame demande à Gelre, dans une Cour d'Amour tenue par des Dames nobles dans un cloitre, de chanter ce Chevalier: D'où viens-tu, Gelre? L'as-tu vu? Où est-il? Outre-mer? En

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[p. 226]

Grèce, en Prusse, dans l'Empire? Gelre, parle-nous de lui; il est généreux et courageux, et voici son blason: De gueules traversé par un pal chevronné de sable et d'or; sur le heaume, un mantelet de gueules comme sa bannière et son écu, et dessus une tête de femme, à mi-corps à la taille, vestue des armes, c'est-à-dire de rouge et au pal chevronné. Et son cri de guerre est: Nydou! Nydou!

Le nom de Nidou s'est éteint, dit-on, dans celui de Zigen-hagen, un de ses voisins de Saxe: on l'appelle alors Nidda. Le Wapenrole de Zurich montre que Nidau de Suisse est le même que Nidou en Saxe; ailleurs, c'est Nyden et Nidden; on trouve aussi Nydouv, en bas-latin Nidouen, et, dans Sieb- macher, Neydaw.

Les héraldistes, on le voit, sont clairs comme la lumière. Ils peuvent écrire et prononcer un nom de plusieurs manières, mais ils vous montrent, pour ainsi dire, l'image du chevalier: son écu. C'est à cela qu'on le reconnaît, lui et les siens, dans quelque pays que ce soit, sous quelque prince qu'il combatte; qu'il ait un chậteau ou fief en Saxe et un autre en Suisse, c'est toujours un Nidden, Neydaw ou Nydou. Qu'il reste avec son cri de guerre: Nydou! Nydou!

C'est un bijou que ce petit poème, et ces armoiries chantées nous semblent d'un merveilleux effet.

Le mot vaer, qui se retrouve ici dans la description de la capeline, signifie simplement couleur: c'est une capeline découpée couleur de gueules ou d'écarlate, et le dessin ne montre pas de doublure..

 

Au vers 18, au lieu de: Ofter, lisez: Oftre.

Au vers 20, au lieu de: He kan duer hurten inde duer breken, lisez: He kan duerhurten inde duerbreken.


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