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Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques (1881)

Informatie terzijde

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Editeur

Victor Bouton



Genre

poëzie
non-fictie

Subgenre

gedichten / dichtbundel
non-fictie/naslagwerken (alg.)
non-fictie/geschiedenis-archeologie
vertaling: Nederlands / Frans


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques

(1881)– Gelre (heraut)–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 227]
[p. 227]

Gérard de Holstein

Par un froid temps d'hiver, j'entrai dans une vaste Salle devant une cheminée, prés du feu; j'y trouvai une noble créature, une aimable femme. Elie savait causer d'une manière ravissante de l'amour et des armes.

Elle dit: Qu'as-tu a faire à présent? De quoi te préoccupes-tu l'esprit? - Je dis: Ma Dame, je vous suis envoyé, ainsi qu'à d'autres personnes, pour être instruit des faits de Chevalerie.

 

Mais Henen! mais, Henen! J'en connais un, un généreux, un sans tache, un courtois, un brave, parfait en sa bravoure et qui a combattu comme un seigneur. Haute en est sa louange. Il est juste que l'on publie ses éminentes qualités.

Il a souvent vaincu ses ennemis par son généreux courage, sa valeur. Ceux contre lesquels il tournait sa haine furent bien repoussés par la vaillance du brave jeune homme. Cela a été dit tout haut en mainte circonstance.

Il a combattu contre les Danois, contre les Vandales, contre les Saxons. Il peut se flatter qu'il a souvent intimidé ses ennemis et les a mis en fuite par sa bravoure.

Il montre aussi une grande ậme envers les siens, et il

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[p. 228]

n'épargne ni sa personne, ni son bien pour ceux qui veulent le servir bravement.

Sa digne personne est plus généreuse que le noble aigle; il donne d'une main libérale de grands coursiers et des dons précieux, ce qui fut souvent reconnu par ses ennemis.

Il est un aigle pour son bien, un lion quant au courage, un agneau dans son humilité; il s'est séparé de la honte et s'est fermement attaché a 1'honneur.

 

Lorsque sa bannière est déployée, elle est de gueules; d'argent une blanche feuille d'ortie est posée dessus. Ainsi est son écu, sa cotte d'armes.

Sur son heaume une rondelle dans laquelle sont fixées avec art, j'ose bien dire cela pour vrai, sept bannières de ses armes.

Son coeur peut rappeler mainte vertu. Celui-ci est digne d'honneur, je pense, comme Gérard de Holstein. Holsten! Holsten! Ame éminente qui fait souvent pậtir l'ennemi, et qui réjouis tes amis. C'est pourquoi sa louange est trés grande.

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[p. 229]

Note héraldique

Le comte Gérard de Holstein fut un des plus valeureux guerriers du xive siècle. Toutes les Chroniques du Nord: de Suède, de Norwège, de Sleswic, de Poméranie, de Danemark sont remplies de son nom.

Il porte ici: de gueules à la feuille d'ortie d'argent, dont la figure ressemble à une pierre qui éclate, et a fait croire à quelques blasonneurs que c'était une pierre de tonnerre. -Son heaume taré de trois quarts est d'or, la capeline de gueules a deux pentes et pour cimier sept bannières de l'écu fixées sur la capeline par un tortil de gueules orné de deux raquettes en esteuf de plumes de paon. Ce cimier lui est particulier: Gérard n'était pas l'aîné; dans l'Armorial, le duc de Holstein a deux cornes d'auroch.

Cet ingénieux petit poème prouve une fois de plus l'originalité du héraut Gelre et montre que la moitié de l'histoire du xive siècle était écrite dans la langue harmonieuse du blason. Qu'aujourd'hui, sur la rive gauche du Rhin, on trouve ces Poèmes barbares, écrits dans des dialectes durs du basallemand; que, sur la rive droite du Rhin, on les trouve trop hollandais ou vieux flamand: c'est là une fausse appréciation. Chaque langue est douce pour celui qui la parle et si, à l'lieure présente, les dialectes divers dont s'est servi Gelre présentent des difficultés, il faut se dire qu'ils méritent l'attention des

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Lettrés puisqu'ils sont la source, la langue mère qui a donné naissance au flamand, au hollandais et à l'allemand.

On doit remarquer aussi que ce Héraut - parlant l'anglofrançais, tel que nous le montrent les placards de Rymer, et chantant les dialectes du Rhin devant les Danois qui les comprenaient - porta sa parole de l'Espagne à la Finlande, écouté de tous, compris de tous, et nous, nous pouvons à peine le déchiffrer.

Si done j'ai entrepris de mettre sous les yeux de tous le facsimile de ce manuscrit c'est que j'ai deviné qu'il y avait là d'abord des trésors d'érudition à ouvrir, et qu'ensuite cette poésie n'était pas si sauvage qu'elle en a l'air.

Il faut, en effet, se rendre compte de la vie féodale pour comprendre les beautés de cette poésie narrative qui se déroule et se répète sous les voutes des vieux burgs dans la Grande Salie, devant la cheminée, prés du feu, pendant les longs soirs d'hiver. Gelre invoquant la Muse ‘la Dame versée dans l'Art d'Amour et du Blason’, auprès du prince assis sous son dais, entouré de ses grands vassaux, Gelre charme les loisirs du château assemblé et sa voix pleure ou retentit.

Malgré sa rudesse de langage, malgré sa sauvage poésie, j'admire Gelre et je soumets son oeuvre au monde savant parce qu'elle renferme des documents nouveaux pour l'histoire du xive siècle, le siècle des Hérauts.

 

C'est dans ce poème que la Dame, la Muse appelle Gelre par son nom de familie: Henen; et je ne serais pas surpris que dans les vers suivants, le mot Eynen, répété cinq fois, ne renfermat quelque jeu de mots.

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[p. 231]

Notes philologiques

Vers 2, au lieu de: eyne, lisez: eynen.

Vers 5, au lieu de: wiif. Van, lisez: wiif van.

Vers 6, au lieu de: inde, lisez: ind [in].

Vers 13, au lieu de: Wel henen! wel henen! lisez: Wel Henen! Wel Henen!

Vers 42, au lieu de: ghesceiden, il faudrait: avesceiden.

Vers 44, au lieu de: ontbonden, lisez: ontwonden.

Vers 52, au lieu de: tuchten, lisez: tuchte.

Vers 55, au lieu de: hoghen, lisez: hoghe.

Vers 57, au lieu de: viande, lisez: vrunde.

[pagina 232]
[p. 232]


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