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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VIII 1581-1584 (1847)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VIII 1581-1584
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non-fictie

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non-fictie/brieven
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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VIII 1581-1584

(1847)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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† Lettre MCXXIX.
Le Prince d'Orange aux Quatre Membres de Flandre. Il auroit fallu promettre à l'Électeur de Cologne un secours efficace (MS. *G. o. b. k.).

*** La précipitation de la Flandre à faire partir ses députés, malgré les instances du Prince (Lettre 1126), étoit d'autant plus inexcusable, vû que les Memoires et Instructions arrêtés le 29 août par les États-Généraux (p. 239), pour leurs envoyés vers l'Électeur de Cologne, renfermoient tout ce qu'on pouvoit raisonnablement désirer. Les États y insistoient sur la nécessité de l'Alliance et Union; ‘suppliant l'Électeur vouloir adviser le meilleur et le plus commode et prompt moyen pour la mettre en exécution, ... et de faire ouverture, suivant son offre, des moyens par lesquels on pourra traicter avec le Duc Johan Casimir, pour en tirer assistence à l'intention et défence de ses Pays.’ Résol. de Holl. 1583, p. 419. Tout en regrettant de ne pouvoir faire plus, à cause des grandes et continuelles guerres, ils offroient ‘ƒ 40,000 par mois, durant qua-
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[p. 244]
Ga naar margenoot+tre mois et quelques navires avec artillerie et munitions; à condition que, quand les affaires de Cologne le pourront aucunément permettre, son armée sera tenue de passer la Meuse et s'employer au secours de ces Pays:’ l.l.

Messieurs. J'ay receu voz lettres dernières, par lesquelles vous respondez aux miennesGa naar voetnoot(1), que je vous avoy escrites, conjoinctement avecq les députez de messieurs les EstatzGénéraulx, par le Sieur Boom, par lesquelles je vous advertissoy que les dictz Sieurs députez des Estatz, sur la proposition que je leur avoy faicte, afin que, suyvant les lettres que m'a escriptes Monsieur l'Électeur de Couloigne et aultres communications que nous avons eues sur ce faict, M. le Conte Jean mon frère et moy nous regardissions les meilleurs moiens de nous conjoindre ensemble pour résister aux forces de l'ennemy, qui sont grandes, surquoy lesdictz Sieurs Estatz, considérans que d'envoier vers les princes d'Allemaingne des simples députez, qui n'eussent pouvoir de faire aulcune présentation de nostre part, estoyt chose inutile, ou pour le moings que ne pourroyt servir à la nécessité qui nous presse, et nommément au secours de la ville d'YpreGa naar voetnoot(2), quy nous doibt estre tant recommandée, partant trouvèrent bon, et moy avecq eulx, de vous mander la résolution qui avoyt esté prise entre nous sur la présentation qu'on pourroyt faire à M. le Duc Casimir, et ce pendant fismes arrester icy vostre député pour deux ou trois jours, durant lequel temps

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[p. 245]

Ga naar margenoot+chascun s'asseuroyt que vous trouveriez bonne la résolution des Estatz, comme estant parfaicte et plus briefve, et au contraire n'ayant ledict vostre député charge aulcune qui puisse contenter les gens de guerre de pardelà pour les induire à passer en ces pays, et pour tant espéroient, pour l'affection que vous avez monstrée par cy devant avoir à ceste confédération, vous ne failleriez non seulement de trouver bonne la résolution desdictz Sieurs Estatz, ains que vous l'advanceriez et presseriez à vostre pouvoir. Mais quant j'ay veu vostre response, j'ay trouvé tout le contraire de ce que j'espéroy de vous, et ont esté Messieurs les Estatz frustrez de leur attente; car d'une part, vous voulez que vostre député parte en diligence, par ce, dictes vous, que vous voulez advancer le secours d'Ypres, sans avoir aulcune charge de vous qu'une déclaration générale de vostre bonne affection, sans déclarer aulcune chose de vostre intention sur le secours que vous pouvez ou désirez faire à mondict Seigneur l'Électeur pour le secourir en la présente nécessité en laquelle il se trouve, et quant à la proposition qui vous est faicte, vous la mettez en longeur sans y satisfaire, et par ce moien vous la rompez du tout, ou pour le moings la différez en aultre temps; sur quoy, Messieurs, pour le debvoir que j'ay et mon obligation envers tout le pays, je ne puis que je ne vous remonstre en quoy, selon mon advis, vous vous abusez, au grand préjudice du service de tout l'Estat et singulièrement du pays et conté de Flandre, duquel vous représentez les membres, et meismes, au lieu d'advancer de secours d'Ypre, que vous prenez pour prétexte et fondement de voz lettres, vous le recullez du tout. Vous dictes doncq que vous vous proposez de secourir la ville d'Ypre

[pagina 246]
[p. 246]

Ga naar margenoot+et qu'il le fault advancer sans y perdre temps, mais excusez moy, si je vous diz que messieurs les Estatz et moy en prenions le droit chemin et le plus abregé, au moings s'il plaist à Dieu nous en laisser quelcun; vous au contraire prenez le chemin de laisser ceste pauvre ville en une longue destresse et calamité; car, quand nous poserons le cas que l'Électeur et le Duc Casimir, ce que je désire, ne trouveront aulcune résistence par delà et que l'Électeur estant remis en sa possession libre, le dict Seigneur Duc nous fera le bien de s'advancer, il ne nous fault pas croire (encoires que de l'affection dudict Prince je n'en doubte aulcunement et m'est pour le moins aussy bien cogneue qu'a vous) que pourtant jamais il puisse induire ses gens de guerre d'entrer en ce pays, sans estre asseurez du payement, ou en tout, ou en partie: or voz députez ny aultres semblables qui y pourroient aller d'ailleurs, ne faisans aulcune ouverture d'iceulx, comme ilz n'en ont poinct de charge, tant s'en fault qu'ilz les puissent induire, qu'au contraire les gens de guerre, aians le vent que des députez sont venuez comme ilz penseront pour traicter, et quand se viendra au point ilz ne trouveront que de parolles générales, tenez pour certain qu'il sera fort difficile et peult estre impossible de les faire passer oultre, ains se départiront incontinent. Si vous dictes que voz députez ont charge de mander s'ils les trouvent bien disposez et qu'on le mectra en délibération de vostre Commune, j'y trouve encoires plus d'erreur; car, premièrement, il ne vous fault croire qu'on puisse ainsy tenir une armée ensemble, sans rien faire et sans payement, et qu'on en dispose tout ainsy qu'on veult; car, pendant que nous délibérerons, il fault qu'ilz vivent, et conséquement leur

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[p. 247]

Ga naar margenoot+fault argent et pays qui les reçoivent, tellement qu'il est difficile à croire qu'ilz veuillent attendre patiement l'issue de nos délibérations, qui sont quelquefois bien longues. Dadvantaige, quand ce conseil seroyt bon, si est-ce que tousjours il eust esté meilleur le résouldre par la Généralité que par la Flandre seule; d'aultant que ce sera assez faict si toutes les provinces unies peuvent fournir ce qui sera nécessaire pour ladicte armée, tant s'en fault que la seule province de Flandre le puisse faire seule et pourtant eust esté encoires meilleur que les députez qui vont pardelà eussent esté armez de l'authorité de la Généralité que non pas de vous seuls: mais si lesdictz Sieurs Princes, assçavoir l'Électeur et Duc Casimir, trouvent empeschement, il est bien certain que tout ce que voz députez leur porteront, ne les aydera en rien pour résister à l'ennemy; car vosdictz députez n'ont moyen ny charge de leur présenter chose aulcune de quoy ilz puissent faire estat en leur affaire, ny qui puisse pour l'heure offenser leur ennemy, mais tout au contraire, si vous eussiez esté conseillez d'approuver la résolution des Estatz présentement et sans user de remise, on pouvoit remédier en tant qu'â nous est, à tous ces maulx; car si l'Électeur et le Duc Casimir eussent trouve résistence, nous leur eussions présenté, suivant le dict advis des Estatz, des moiens qui les eussent en effect non seullement aydez, mais aussy eussent donné courage à leurs gens de guerre et les eussent renduz plus enclins à patienter le temps qui eust esté nécessaire pour faire teste à l'ennemy, et par ce moyen nous fust advenu deux biens, l'un que nostre ennemy, pour secourir ses confédérez, eust esté contrainct de tirer aultant plus de forces de ces pays, qui eust mis la ville d'Ypre en plus grande liberté,

[pagina 248]
[p. 248]

Ga naar margenoot+n'estant si pressée qu'elle sera par plus grande multitude d'ennemis; l'aultre que nous eussions donné meilleur moyen aux Églises d'Allemaigne pour se défendre et eussions rendu la victoire plus aisée ausdictz Seigneurs Princes, estans aydez de nostre part, suyvant ladicte résolution des Estatz; et, si Dieu eust voulu faire plus de grâce ausdictz Princes, tellement que ce passage n'eust poinct esté empesché à Monsieur le Duc Casimir, il est certain qu'avecq la bonne affection qu'il nous porte, il eust eu bon moyen de persuader aux gens de guerre de passer en ces pays, soubz l'espérance et asseurance de la promesse de Messieurs les Estatz de luy assister de leurs moiens, ce que je doubte qu'il ne poura faire et que, par nostre faulte, sa bonne intention sera empeschée. Quoyqu'il en soyt, quant il adviendroyt, ou que par une três-grande affection dudict Prince, qui y pourroit employer aultres moiens que les nostres, ou par aultre à moy incogneu, ainsy que par vostre besoigne semblez proposer et en avoir ferme asseurance, de quoy vouldrions par vous estre pleinement esclaircis, que Dieu vouldroyt nous secourir par le moyen d'une telle armée, si est ce que nous ne lairrions pas de nostre part à faillir et de mectre la ville d'Ypre en danger; car refusans ou dilayans l'ouverture de messieurs les Estatz, c'est rompre ou pour le moins retarder le dict secours d'Ypre, et au contraire les Estatz prenoient, comme j'ay dict, le vrai chemin pour l'advancer, tellement que ne puis veoir, Messieurs, en vos lettres qu'une vraye et ouverte contradiction. Asçavoir, de vouloir advancer le secours d'Ypre, envoyans des députez sans ouvertures aulcunes pour le traictement des gens de guerre, quy est le vray moyen de le reculler, et d'aultre part empeschant la résolution des Estatz, quy

[pagina 249]
[p. 249]

Ga naar margenoot+estoyt le vray moyen de l'advancer. Et combien que, suivant vostre advis, j'ay laissé partir vostre député et luy ay donné telles lettres que j'ay pensé pouvoir servir le mieulx qu'il m'est possible; toutesfois je n'ay voulu laisser de vous remonstrer ce que dessus, affin que vous entendiez la droicte intention de messieurs les Estatz et la mienne, et, si mal ou inconvénient en advient, que je n'en suis cause et que Messieurs les Estatz ont fait leur debvoir, si ilz n'eussent esté empeschez ou retardez par vostre conseil. Je ne lairray tousjours de continuer à vous faire service et à tout le pays, et empescheray, tant que je pourray, qu'aucun inconvénient n'y advienne, selon les moyens que Dieu me fera la grâce d'avoir. Sur ce, me recommandant très-affectueusement à voz bonnes grâces, je prie Dieu, Messieurs, vous donner en bonne santé heureuse vie et vous maintenir en Sa garde. De Middelbourg, ce iiie de septembre 1583.

De concert avec le Prince d'Orange, M. d'Espruneaux redoubloit ses efforts pour opérer une réconciliation entre le Duc d'Anjou et les États-Généraux. Voici la remontrance qu'il leur adressa, le 2 sept. à Middelbourg
‘Messieurs, je vous ay dict de la part de son Altèze, qu'elle vous asseure de son affection et que luy faisant cognoistre d'avoir oblié le passé et le vouloir aymer et honnorer, qu'elle a les moyens plus grands que jamais [de] vous délivrer, et qu'icelle Alt. n'atend qu'une résolution pour les faire paroistre par si bons effects que tout l'Estat en aura le contentement prétendu.
Que son Alt. s'asseure de l'amitié de Sa Maté, pour en estre assisté comme de son frère, plain de bon naturel, débonnaire et saige.
Que son Alt. vous remonstre que ne faciez comme ceulx lesquels, pour se vanger, se noyent eulx-mesmes; si cela est, qu'icelle Alt. en recevra aultant de desplaisir comme il est obligé, et qu'icelle
[pagina 250]
[p. 250]
Ga naar margenoot+pense avoir faict prouGa naar voetnoot1 de démonstration de l'affection qu'il porte à cest Estat d'avoir voulu tout ce qu'on a volu.
Que sy la prinse de Dunkercque est advenue, icelle Alt. n'en peult estre que très-déplaisante, et qu'il s'en fault prendre en partie à ce que la place n'estoit bonne; qu'il y pensoit avoir plus de gens qu'il n'y en est demeuré, et qu'il ne pouvoit avoir loisir faire nouvelle armée au peu de temps qu'elle a esté assiègée, et qu'elle vous avoit donnée son armée, laquelle, sy elle y eust esté employée aussytost, que la place eust esté sans doubte secourue, car l'ennemy y a esté longtcmps n'y ayant que 4000 hommes et séparez en deulx, sans que l'ung poeult secourir l'aultre. Que le Maréchal de Byron a offert d'y aller. De moy j'en ay faict instance très-grande, estant certain et mesmes mandé par le Sr de Villeneufve, quy [a] à Wynoxberghe, que s'il se fust présenté 4000 hommes vers Nieuport, qu'ilz tailloient les ennemis à piéches et qu'il n'y avoit que des cables au travers du port, que le Sr de Chamoy eust bien faict couper s'il se fust présenté navires.
Il falloit, Messieurs, plustost envoier ceste armée, quy eust sans doubte secouru Dunkercque, sauvé Nieuport et aultres villes, le pays estant tellement advantagieux que 6000 hommes, que eussiez mis ensemble, par le moyen des rivières et aultres d'estroictz fortzGa naar voetnoot2, eussent peu faire teste à 25000, que les faire partir grandement comme ils ont faict, et mesmes conduitz par ung des grandz Capitaines de l'Europe; aussy que Dunkercque n'est pas si peu utile, soit dechà ou à la France, qu'elle fust rendue de la façon qu'on a volu dire. Son Alt. tient et arme Cambray, qui n'est pas plus important.
Messieurs, de modeGa naar voetnoot3 qu'en tout son Altèze a, depuis son départ d'Anvers, monstré qu'il ne se voeult départir d'avecques vous, mais au contraire faict paroistre de l'affection entière, quy ne luy a pas esté rendue de vostre costé, aiant encores attendu à Dunkercque de longtemps, que vous sçavez, lieu très-incommode pour la demeure d'ung Prince de telle grandeur, n'aiant voulu prester l'oreille à choses quelconcques avantagieuses quelles fust.Ga naar voetnoot4 Il me semble que sont des effectz suffisans. Voilà, Messieurs, le commandement que j'ay de Son Alt. pour vous faire entendre.
[pagina 251]
[p. 251]

Ga naar margenoot+Je désireroy, Messieurs, qu'on ostast toute passion; qu'on considérast bien ce quy s'est passé, et la patience soufferte du costé de son Alteze, depuis le temps allégué, sur voz démonstrations en son endroict: me semble que ce prendroit mieux qu'il ne faict et sans telles anymositez.
Messieurs, au nom de Dieu, advysez y par la prudence requise en telles affaires et ne croyez les Espaignolisez, quy ne tendent qu'à vous rendre vos amis ennemis et vous mectre en telle confusion et désordre, qu'abandonnez de chacun, par nécessité ilz vous mectent, la corde au col, en mains de voz ennemis; mais songez bien, avant que faire une résolution quy vous ruyne. Dieu voeult esprouver la prudence et patience des hommes par divers moyens.
Or son Alt. est en France, où il a l'auctorité, pouvoir et les forces qu'entendez de chacun; il vous offre tout, et est encores en guerre très-rude à vostre occasion. De faire davantaige, faisant sy peu paroistre que le désirés, il y a doubte très-grande, car il a à contenter sa Majesté et la France, et mesme ce 20me du présent mois sa M. assamble les Princes, Srs et Etatz de son Royaulme en sa ville de Paris, voire oster le soupçon aux gens de guerre d'y estre traictez comme du passé. Faictes de vostre costé ce que son Alteze offre de faire du sien, et j'espère que Dieu conduira l'ouvraige, car Il tient le coeur du Prince en sa main.
S'il y a faultes de tous costelz, cela se doibt oublier, en vous souvenant, Messieurs, de ce quy fut faict à Bruges par le bon Duc Philippes, et enfin tout fust oublié. Le Prince ayma ses subjects, ses subjects l'aymèrent et honorèrent, et fut si sayge et bon que le nom luy en est demeuré. Les effects des Princes et l'expérience des choses les rendent prudens et ydoines à bien conduire leurs affaires et se repentir s'ilz ont failly pour n'y retourner; mais ilz veuillent avoir la gloire et l'obéissance.
Ce quy reste de mon discours, estant aussy comme de moy, me gardera l'estendre davantaige, vous suppliant le prendre à aussy bonne part, comme sans doubte, Messieurs, j'ay été et seray trèsaffectionné au bien et prospérité de cest estat, pour y faire tout le service à quoy je m'y pourray employer.’
[pagina 252]
[p. 252]

Ga naar margenoot+Le 3 sept. un agent de Don Antonio, prétendant à la Couronne de Portugal (T. VII. 192), Pierre Dor, vint demander aux ÉtatsGénéraux de nouveaux secours:
‘....Sa Majesté m'a commandé de vous prier de sa part, Messieurs, qu'il vous plaise lui assister d'une armée semblable à celle que vous aviez dressé l'année passé pour son secours, d'aultant que, avec cela et les moiens qu'il tire de la France, que le Roy et la Royne-mère luy donne, il pourroit facillement entrer en son Royaulme de Portugael, et en chasser les Espaignolz, ses ennemiz et les vostres, à la grande confusion et ruyne du Roy de Castille et advanchement des affaires de sa Majesté et vostres, qui est ce que vous debvez désirer le plus, pour ce que de la ruyne de vostre ennemy dépend vostre repos et tranquillité, dont je vous prieray, Messieurs, que, si le secours que sa M. vous demande a lieu, et que ce soit chose que vous pouvez faire, qu'il vous plaise le mettre bientost par effect, afin que les belles occasions qu'il a ne se perdent, et, si vous ne le pouvez faire, qu'il vous plaise le déclarer librement, afin que ces desseingz ne soient par ce moien retardez’ († ms.g.o.b.k.). - Si les affaires des États-Généraux ne leur permettoient pas de donner un tel secours, S.M. les prioit de lui prêter pour le moins quatre bons navires bien armés, pour six mois, pour exécuter un dessein de bien grande conséquence.

margenoot+
1583. Septembre.
voetnoot(1)
miennes; la Lettre 1126.
voetnoot(2)
Ypre. Le Prince de Parme préludoit déjà au siège de cette ville importante: ‘validae munitionis objectu subvectiones spemque Iprensibus a Gandave atque a Brugis, foederatis urbibus interclusit:’ Strada II. 305.
margenoot+
1583. Septembre.
margenoot+
1583. Septembre.
margenoot+
1583. Septembre.
margenoot+
1583. Septembre.
margenoot+
1583. Septembre.
margenoot+
1583. Septembre.
voetnoot1
beaucoup.
voetnoot2
canaux (?) ouvertures, de forer, perforer. Le terrain dont il s'agit, est entrecoupé de rivières et de canaux.
voetnoot3
sorte.
voetnoot4
fussant.
margenoot+
1583. Septembre.
margenoot+
1583. Septembre.

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  • 3 september 1583