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La nation hollandaise (1825)

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Vertaler

Aug. J.Th.A. Clavareau



Genre

poëzie

Subgenre

gedichten / dichtbundel
vertaling: Nederlands / Frans


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

La nation hollandaise

(1825)–Jan Frederik Helmers–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 169]
[p. 169]

Notes du quatrième chant.

Page 127, vers 1er.

 
Sur un trône éclatant, la Patrie adorée,
 
Se montre à nos regards, de splendeur entourée.

Ce morceau était un des plus difficiles à rendre en français: les expressions dont l'auteur s'est servi, la construction de ses phrases, tout contribuait à désespérer le traducteur. Cependant, sans suivre le texte à la lettre, je crois avoir rendu les idées du poète. Daar staat zy Neerlands Maagd n'a pas son équivalent en français: c'est un tour emprunté des Latins, qui donne beaucoup de grâce et de vivacité au style.

Page 128, vers 17.

 
Sa présence partout fait naître le bonheur.

J'ai cru devoir faire disparaître, après cette idée, quatre vers employés à faire l'éloge de la force du Lion de la Patrie: l'auteur, ce me semble, abandonnait mal à propos son sujet principal.

[pagina 170]
[p. 170]

Page 129, vers 15.

 
Voyez vers l'Orient l'intrépide Gama.

Le Portugais Gama fut le premier qui, vers la fin du 15e siècle, doubla le cap de Bonne-Espérance. Jusqu'alors, les navigateurs avaient pris leur route par la mer rouge. Après Gama, les Hollandais ont tenté la même entreprise, et ont vu leur audace couronnée d'un plein succès. En 1524 Gama mourut à Cochin, ville de l'Indostan, sur la côte du Malabar.

Page 130, vers 19.

 
Vers les lieux embrasés où le jour prend sa source,
 
Les voiles de Houtman ont dirigé leur course.

Houtman était né à Leyde. Avant de commencer son expédition, il se rendit en Portugal, et là, causant familièrement, et sous le voile de l'incognito, avec des matelots qui avaient accompagné Gama et d'autres navigateurs portugais, il sut habilement profiter des renseignemens qu'il se procura. Il perça avec intrépidité les immenses brouillards de la Table, montagne à l'extrémité de l'Afrique, près du cap de Bonne-Espérance.

Jeté dans les prisons de l'Inquisition, il avait dû son salut à la fille de son geolier, qui le fit évader pour récompense des présens qu'elle en avait reçus.

Page 131, vers 11.

 
L'onde mugit; la foudre éclate; et sur les mers,
 
L'effroyable trépas sort des gouffres ouverts.

En rompant à dessein la césure, j'ai essayé de rendre l'harmonie imitative des vers hollandais, et de peindre le désordre des

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[p. 171]

élémens. Nous avons en français des exemples de ces coupes de vers:

 
Le tonnerre alors gronde, éclate; la tempête
 
Siffle et frémit sur lui.......
 
 
 
Vous marchez; l'horizon vous obéit; la terre
 
S'élève ou redescend.......

Delille a été l'un des premiers qui ait tenté de transposer à son gré la césure et de rompre l'uniformité du vers alexandrin. Ces licences toutefois ne doivent être permises qu'avec beaucoup de réserve.

Page 132, vers 3.

 
Là, règne des brouillards le monarque livide.

La fable a donné aux vents un maître absolu qui les tient renfermés dans le creux d'un rocher, ou les déchaîne à son gré sur les ondes: à l'imitation de l'auteur de la Lusiade, Helmers fait paraître ici le génie des tempêtes. Roucher, dans son poème des Mois, s'était déjà emparé de cette idée sublime; mais son génie, loin d'encourager ses navigateurs, les effraie par de terribles prédictions; et La Harpe, presque toujours injuste quand il parle de Roucher, a cette fois raison dans sa critique; mais il aurait dû y mettre moins d'animosité. Helmers a profité des observations de La Harpe, et cette fiction produit un grand effet sous la plume du poète batave, qui transporte, tout à coup, par enchantement, le héros de cet épisode dans le beau pays de l'Orient.

Page 135, vers 10.

 
Muse, change de ton; que tes accords touchans
 
Sur ma lyre plaintive inspirent mes accens.
[pagina 172]
[p. 172]

Cet ingénieux et intéressant épisode est sorti de la brillante imagination de Helmers; il nous intéresse à ces peuples de l'Orient que les Portugais ont si inhumainement maltraités lors de la découverte du nouveau monde. On peut comparer cet épisode à ces charmans tableaux dont Delille a su remplir ses immortels ouvrages.

Page 138, vers 15.

 
Le soir, fixant les cieux, sous leur voûte profonde,
 
Elle le voit encore.

Je sais que les grammairiens condamnent l'emploi du verbe fixer pris dans le sens de regarder. Mais plusieurs poètes s'en sont servis; et Delille, par exemple, le répète plusieurs fois dans l'Énéide, le Paradis perdu, et d'autres poèmes.

 
Ah! quand pourra ton fils te presser sur son sein,
 
Mes yeux fixer tes yeux; ma main serrer ta main.....
 
 
 
Chacun, sur le damier, fixe, d'un oeil avide,
 
Les cases, les couleurs, et le plein et le vide.

Quand on voit le plus pur, le plus élégant de nos poètes modernes consacrer, pour ainsi dire, cette expression, peut-on la condamner légèrement? Je ne le crois pas. Le sens de ces phrases est clair; il le serait moins s'il s'agissait de personnes. Mon opinion ne peut être d'aucun poids dans la balance de MM. les grammairiens; mais s'il faut dire mon avis, je penche pour admettre cette synonimie dans le langage poétique, lorsque le sens de la phrase n'offre point d'équivoque.

[pagina 173]
[p. 173]

Page 139 , vers 26.

 
Chassés de toutes parts, atteints de fouets vengeurs.

J'ai conservé le mot hollandais zweepen. Les poètes ont armé Bellone d'un fouet ensanglanté. Cette expression convient d'autant mieux ici, que les Bandanais avaient des armes toutes différentes de celles des Portugais.

Page 141 , vers 23.

 
Le soir la voit en pleurs; et les feux de l'Aurore
 
Au milieu des sanglots la retrouvent encore.

Plein des beautés de Virgile, Helmers a imité ici un passage touchant de l'épisode d'Orphée et d'Eurydice:

 
Te, dulcis conjux, te solo in littore secum,
 
Te, veniente die, te decedente canebat.
 
Tendre épouse! c'est toi qu'appelait son amour,
 
Toi, qu'il pleurait la nuit, toi qu'il pleurait le jour.

Page 150, vers 7.

 
L'Orénoque orgueilleux
 
Fait monter jusqu'à lui leur éloge pompeux.

L'Orénoque prend sa source au Popayan, province de l'Amérique méridionale; il se précipite dans la mer par plusieurs embouchures navigables. Le Popayan se trouve en partie sous la domination espagnole. Ces contrées sont peuplées de sauvages qui, pendant l'été parcourent les bords de l'Orénoque, et, en hiver, se réfugient sur des arbres pour échapper aux ravages des inondations.

[pagina 174]
[p. 174]

Page 150, vers 11.

 
Il voit, vers Gibraltar, dominateurs des flots,
 
Nos guerriers triompher et mourir en héros.

Nous avons déjà vu, dans le troisième chant, que l'intrépide Heemskerck, après s'être couvert d'une gloire immortelle, trouva la mort près de Gibraltar.

Page 150 , vers 23.

 
Viens éclairer ma Muse, et vole avec Tasman
 
Ravir un nouveau monde à l'antique Océan.

Tasman, fameux navigateur hollandais, découvrit la Nouvelle-Hollande en 1462. Son voyage étant décrit par le poète, toute note plus étendue serait inutile ici. On trouve au sud de la baie de l'Aventure, dans l'Archipel-Dangereux, une terre qu'on appelle la presqu'île de Tasman.

Page 151 , vers 1.

 
Bretagne, ton Raleigh a droit à mon hommage!

Raleigh, navigateur anglais, s'égara l'un des premiers sur l'immensité des mers, dans l'espoir de découvrir quelques terres nouvelles. Il vivait au 18e siècle. On a de lui des mémoires fort curieux sur la pêche hollandaise.

Page 151 , vers 2.

 
France, ton la Peyrouse et son fatal voyage
 
Ont fait couler mes pleurs!
[pagina 175]
[p. 175]

Tout le monde sait que l'infortuné la Peyrouse quitta la France pour ne plus la revoir: soit qu'il ait fait naufrage, soil qu'il ait péri par la main des sauvages, toutes les recherches sur les mers les plus éloignées ont été infructueuses.

Page 151 , vers 3.

 
............ Avec Cook élancé,
 
J'avance sans frémir vers le pôle glacé.

Les voyages de Cook sont trop connus pour en donner ici le détail. On lui doit plusieurs îles de la mer pacifique et de la mer du Sud. Il fit de longues courses dans le Nord. Il donna son nom à un bras de mer, sur la côte N.O. de l'Amérique septentrionale, ainsi qu'au détroit qui sépare la Nouvelle-Zélande.

Page 151 , vers 5.

 
Aux bords de Taïti, ma téméraire audace
 
Du valeureux Couver aime à suivre la trace.

Van Couver, navigateur hollandais, aborda les rives de Taïti, île découverte par Bougainville, en 1767. Les Européens y ont porté des maladies qui, jointes aux vices de ses habitans, en ont considérablement diminué la population. Ils sont composés de blancs et de mulâtres. Les hommes, en général, et surtout les blancs, y sont bien faits; les femmes y sont belles, et, comme dit Montaigne, proclives à l'amour.

Page 151 , vers 15.

 
Traverse Magellan, fait retentir son nom
 
Aux côtes du Chili, sur les mers du Japon...
[pagina 176]
[p. 176]

Helmers décrit ici, avec beaucoup de rapidité, les courses de Van Noord, célèbre navigateur hollandais, qui, le premier, osa parcourir les orageux déserts de la mer du Sud. Le détroit de Magellan sépare la côte des Patagons de la Terre de Feu. Les dangers qu'il offre l'ont aujourd'hui fait abandonner des navigateurs. Il fut découvert en 1520 par Magellan, et le Chili en 1525 par Don Diegue Almagro. Le Chili est peuplé d'Indiens qui n'habitent que des cabanes.

On sait que le grand empire du Japon est situé sur les côtes orientales de l'Asie. Les Portugais le découvrirent en 1542. Deux empereurs siégent sur le trône du Japon. L'un tyran et despote, a près de cinq cent mille hommes sous son commandement; ses revenus sont immenses; ses volontés sont les seules lois que l'on connaisse dans son empire. Cinq cent mille hommes armés sont bien faits pour inspirer la crainte et l'obéissance!

Page 151 , vers 26.

 
Du fortuné Jason le merveilleux voyage.

L'idée de rappeler ici le voyage des Argonautes, est une heureuse inspiration. Voltaire a dit quelque part:

 
Argonautes fameux, demi-dieux de la Grèce,
 
Castor, Pollux, Orphée, et vous heureux Jason,
 
Vous, de qui la valeur, et l'amour et l'adresse
 
Ont conquis la Toison.

On sait que Jason, accompagné de l'élite de la Grèce, s'embarqua sur l'Argo, pour aller en Colchide conquérir la Toison d'or. Ils mirent à la voile au cap de Magnésie, dans l'Anatolie, et parvinrent jusqu'à Colchos. Après cette glorieuse expédition, ils revinrent jouir de leur triomphe dans leur patrie.

[pagina 177]
[p. 177]

Page 154, vers 24.

 
Ainsi lorsqu'autrefois Syracuse éperdue
 
Sous les coups du malheur vit sa force abattue.

Lors de la prise de Syracuse par les Romains, sous le consulat de Marcellus, Archimède, occupé à tracer sur le sable des figures mathématiques, resta sourd aux clameurs des ennemis, et continua à s'occuper des plans qui tendaient à sauver la ville.

Page 156, vers 7.

 
Ils bénissent leur chef; et leur commune ivresse
 
Dans leur cercle bruyant ramène l'allégresse.

Le poète hollandais décrit ici plus longuement cette espèce de fête champêtre; mais ne pouvant rendre ces détails avec élégance, je les ai abandonnés, suivant le conseil d'Horace, en conservant toutefois les traits les plus saillans de ce morceau.

Page 157, vers 8.

 
Souviens-toi de ces bords où mon pouvoir commande:
 
Nomme-les, je le veux, la Nouvelle-Hollande.

La dénomination d'Australie eût sans doute été plus poétique; mais celle de Nouvelle-Hollande était indispensable. Ce fut en 1652 que Tasman aborda ces contrées, visitées ensuite par Cook en 1770.

Page 158 , vers 21.

 
Autour d'eux à l'instant mille nymphes charmantes
 
Font bondir à l'envi les vagues blanchissantes.
[pagina 178]
[p. 178]

Tout ce passage a dû subir quelques suppressions: ceux qui compareront le texte avec la traduction conviendront de cette nécessité.

Page 162 , vers 3.

 
Barendz vers l'Orient dirige ses destins.
 
Des rives de Waigatz, poursuivant ses desseins,
 
Sur des flots inconnus il fait voler ses voiles.

Barendz, célèbre navigateur hollandais, parcourut les mers boréales et tenta de lier l'Orient à l'Europe par le Nord. Le Waigatz, ou détroit de Nassau, se trouve situé entre la Russie et la Nouvelle-Hollande, dans la mer glaciale.

Les pluies abondantes, qui tombèrent en 1816, détachèrent et firent fondre une grande partie des glaces amoncelées vers le pôle, et donnèrent l'espoir d'avancer à travers ces Alpes flottantes. Des navigateurs anglais tentèrent un voyage vers ces contrées; ces nouveaux Argonautes affrontent encore les glaces des mers hyperborées.

Page 166 , vers 20.

 
Aux mines du Pérou, par l'Ibère enchaînés,
 
Les enfans du Soleil, aux travaux condamnés.....

Les mines du Potose, au Pérou, furent découvertes par hasard, en 1545, par un Indien qui suivait dans les montagnes un Ilama égaré de son troupeau. Depuis lors, on y fit plusieurs autres découvertes, et l'extraction de l'or y fut long-temps la principale occupation des Espagnols. On évalue à près de cent millions de livres tournois, la quantité d'or apportée annuellement dans les

[pagina 179]
[p. 179]

ports de l'Espagne, depuis l'an 1492 que l'Amérique fut découverte, jusqu'à nos jours. La recherche des mines a nui considérablement aux progrès du commerce et de l'agriculture dans cette partie du nouveau monde, deux branches d'industrie qui constituent la solide et vraie richesse d'une nation.

Page 167, vers 24.

 
Herschell des champs de l'air peut percer l'étendue,
 
Quand l'art de Métius vient agrandir sa vue.

Herschell, mathématicien hanovrien, découvrit, en 1781, la planète qui porte son nom. Chénédollé dit en fort beaux vers, dans son Génie de l'Homme, ch. I.

 
Mais quel astre nouveau soudain s'offre à ma vue?
 
Herschell voit, reconnaît l'étoile inattendue,
 
La suit, et dans les cieux faisant un nouveau pas,
 
D'Uranie étonnée agrandit le compas.

Le télescope terrestre fut inventé en 1608, par le savant Jacques Métius, natif d'Alkmaar. On raconte que des écoliers s'amusant à ajuster deux verres à l'étui de leurs écritoires, et voyant se rapprocher les objets, donnèrent à Métius l'idée de cette invention. Au moyen de ces grandes lunettes, on peut distinguer un objet de trois ou quatre lieues, comme s'il n'était qu'à cent pas. Ainsi les amusemens de l'enfance ont conduit un savant à l'immortalité!

Adrien Métius, son frère, étudia en Allemagne, et y enseigna avec beaucoup de réputation les mathématiques et l'astronomie. Il y publia plusieurs ouvrages très-estimes.

 

fin des notes du quatrième chant.


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