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Impressions de l'âme. Mélange de traductions du Hollandais, de l'Allemand, de l'Anglais et de poésies du traducteur (1841)

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Titelpagina van Impressions de l'âme. Mélange de traductions du Hollandais, de l'Allemand, de l'Anglais et de poésies du traducteur
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Genre

poëzie

Subgenre

gedichten / dichtbundel
vertaling: Nederlands / Duits
vertaling: Nederlands / Engels
vertaling: Nederlands / Frans


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Impressions de l'âme. Mélange de traductions du Hollandais, de l'Allemand, de l'Anglais et de poésies du traducteur

(1841)–Aug. J.Th.A. Clavareau–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 72]
[p. 72]

Au Rhin.

 
Le Nord, las d'ouragans, de grêle et de ravages,
 
Se repose! le Rhin, majestueux et fier,
 
Marche le long de ses rivages,
 
Libre des chaînes de l'hiver.
 
Sur ses antiques bords son flot se développe,
 
Et des hameaux voisins les joyeux habitans
 
Portent le salut du printemps
 
Au roi des fleuves de l'Europe,
 
Qui, des Alpes Précipité,
 
Ou caresse sa rive, ou fait bondir son onde,
 
Partage en Royaumes le monde
 
Et va des potentats borner l'autorité.
[pagina 73]
[p. 73]
 
Moi-même je passai quelques jours sans nuage
 
Sur ces bords enchanteurs! Le coeur brûlant, heureux,
 
J'y savourai le doux partage
 
Que m'avaient réservé les cieux!
 
Un simple-arpent de terre, un toit vers la montagne
 
Habité par la paix, embelli par l'amour,
 
Y devint un riche séjour
 
Pour moi, pour ma digne compagne,
 
Lorsque, sous un berceau sans art,
 
Ou sous l'arc étoilé de la voûte infinie,
 
Nous parlions d'une autre patrie,
 
Et rendions grâce à Dieu d'une si belle part.
 
 
 
Et je compte déjà mes cheveux sur ma tempe!
 
Mais qui pourra compter mes pleurs et mes sanglots?
 
Vers les monts que sa source trempe,
 
Le Rhin rebroussera ses flots,
 
Avant que, consolé, mon triste coeur oublie
 
Le coup qui m'a tué pour la seconde fois!......
 
Mon Dieu! tu le sais, tu le vois,
 
Jusques au terme de ma vie,
 
Je veux me confier au bras
 
Qui jamais par plaisir ne se montre sévère;
 
Mais ce double deuil, ô mon père,
 
Est un pesant fardeau dont chancèlent mes pas.
[pagina 74]
[p. 74]
 
Aux digues de Katwyk, où la mer qui murmure,
 
Dans son onde salée, ô Rhin! t'engloutira,
 
Dort, sous la dune sans verdure,
 
Celle que la mort m'enleva.
 
Je mêlerai mes pleurs aux flots de ton rivage;
 
Dans ton cours, charge-toi de ce tribut de deuil:
 
Pour les verser sur un cercueil,
 
Je n'ai plus assez de courage.
 
A cette idole de mon coeur,
 
Pour qui jamais mes yeux n'auront assez de larmes,
 
O Rhin! va porter mes alarmes,
 
Et sois mon interprète en peignant ma douleur.
 
 
 
Salue aussi l'enfant dont le sein de la terre
 
Avait déjà reçu le cadavre glacé,
 
Avant que de sa pauvre mère;
 
Le souffle de vie eût cessé.
 
J'ai rouvert son cercueil, quand la lutte mortelle
 
Du trépas sur ma femme eut imprimé le sceau,
 
Et j'ai mis, dans le grand tombeau,
 
Mon enfant à côté de celle
 
Qui crut le nourrir dans ses bras.
 
Je me suis dit: ‘Mon Dieu, que rien ne désunisse
 
Ce qu'a réuni ta justice!’
 
Et mon double trésor est renfermé là bas!
[pagina 75]
[p. 75]
 
Que celui qui toujours sur des roses chemine,
 
Appelle cette terre un Eden plein d'appas,
 
Pour moi, sur ma route d'épine,
 
Je ne recule point d'un pas.
 
Je compte chaque jour que la douleur m'apprête,
 
Comme un jour de gagné sur ce globe mortel:
 
Trente cinq soleils, grâce au ciel,
 
Ont déjà tourné sur ma tête!
 
Le temps roule comme ces flots!......
 
O tombe! pour mes morts sois à jamais légère;
 
Et bientôt, sous la même pierre,
 
Près de restes chéris recouvre aussi mes os!

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